Élisabeth Essaïan

Le Prix de Rome

Le « Grand Tour » des architectes soviétiques sous Mussolini

Collection Patrimoine

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À la mort de Lénine en 1924, les mouvements de l'avant-garde architecturale, dont le constructivisme, vibrent à l'unisson de la Révolution de 1917. Depuis 1921, ils apportent leur écot à la Nouvelle Politique Économique, au Plan d'électrification de l'URSS et essayent de définir une « esthétique communiste » au service du prolétaire et de la kolkhozienne. L'Union Soviétique, l'Allemagne et les États-Unis forment alors la troïka de l'Internationale moderniste. Le premier plan quinquennal est lancé en 1928. Villes nouvelles et chantiers industriels tournent à plein régime. Davantage préoccupé par ces grands chantiers, Staline semble se désintéresser de l'enjeu architectural. Pourtant, à partir du concours pour le Palais des Soviets (1932) et de l'adoption du Plan Général de reconstruction de Moscou (1935), la Rome éternelle va devenir, au prix d'un face-à-face avec l'Italie fasciste, un « modèle » de réalisme socialiste inattendu...

 

Historienne et enseignante à l'école d'architecture de Paris-Val-de-Seine
Élisabeth Essaïan a été pensionnaire à la Villa Médicis à Rome en 2009.
Octobre 2012 - 80 pages - 67g - 10x15cm - ISBN-978-2-36509-014-8

Le Prix de Rome