GREAT* TRUST

*Gaza Reconstruction, Economic Acceleration and Transformation

Il aura finalement fallu moins d'un an. Alors qu'Israël bombardait Gaza depuis le 7 octobre 2023 avec les milliards de dollars de l'aide militaire américaine, l'année 2025 aura débuté dès la réélection de Donald Trump le 5 novembre 2024. Investi le 20 janvier, le promoteur s'écrie le 10 février : « Je suis prêt à acheter et posséder Gaza ! », postant peu après sur son compte @realdonaldtrump une IA-vidéo de 33 secondes simulant une Riviera à Gaza... Six mois plus tard, le 31 août, le Washington Post rend public un « document de travail » sans-date-ni-nom-ni-en-tête. Un plan d'aménagement énumère l'Abraham Gateway, la Ben Zayed Highway, le Ben Salman Ring et l'Elon Musk Smart Zone, trahissant par-là sa rédaction avant fin mai : durant la brève idylle du libertarien au poste de DOGE (réactualisé par l'allusion au bombardement américain des sites nucléaires iraniens en juin). Un parfait repoussoir diplomatique, malgré 67 200 morts. Après l'attaque israélienne à Doha le 9 septembre et un Plan de paix imposé le 29, allaient alors s'annoncer le grand retour de Jared Kushner (futur président?) et, proclamé à la Knesset le 13 octobre, « l'Aube d'un Nouveau Moyen-Orient ». Quand Daídalos devient imagerie d'architecture et leurre de catalyse géopolitique...